Une affirmation de Jean Félix Acquaviva, candidat à la députation dans la 2nde circonscription de Haute-Corse ne passe pas du tout !
Nous apprenons, dans le compte rendu publié par Corse Matin (15/06/2022) du débat du 2nd tour que Jean Félix Acquaviva que la solution n’est pas dans la régulation !!!

Pourtant, les échanges que nous avons eus avec les députés Paul André Colombani et Michel Castellani ne faisait apparaitre aucun doute sur leur volonté d’obtenir une régulation du prix des carburant par la mise en œuvre de l’article L 410-2 du code du commerce.
Dès lors on peut se demander si les députés nationalistes ne s’accordent pas à quoi bon mettre en avant la nécessité d’une cohérence politique !
Son affirmation vient même en contradiction avec la réponse de Gilles Simeoni au questionnaire que nous avions envoyé à tous les candidats des territoriales 2021.
Ce dernier avait affirmé : « Nous sommes favorables sur le principe à une régulation des prix ».
Une volonté d’obtenir une régulation qui avait été réaffirmé dans le rapport présente à l’assemblée de Corse par le Président du conseil exécutif de Corse le 31/09/2021.
Jean Félix Acquaviva veut que la compétence de régulation des prix soit transférée à la Collectivité de Corse. Une compétence spécifique que le député sortant souhaiterait faire inscrire dans le statut d’autonomie.
En d’autres termes, il veut prendre un otage la situation intolérable dans laquelle se trouve des dizaines de milliers de Corses pour imposer un statut d’autonomie.
Si le statut d’autonomie peut s’entendre c’est 𝐔𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 pour apporter de nouvelles solutions et non pas pour empêcher la mise en œuvre de solutions qui existent déjà.
L’article L410-2 qui permet la régulation des prix existe dans le code du commerce et ne nécessite aucune évolution institutionnelle dans les territoires soumis à une situation de monopole. Ce qui est le cas de la Corse.
Il se trouve que vendredi 17 juin nous sommes conviés au premier groupe de travail dans le cadre de la conférence sociale. Nous demanderons des éclaircissements sur ce point très précis.
Si le député sortant peut se permettre d’attendre financièrement un possible statut d’autonomie pour régler la problématique de la cherté des carburants, nous lui rappelons qu’un nombre trop importants d’insulaires n’ont pas ce luxe !